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Klervi / Vikler
23 juillet 2014

Foule de gens

[Odezenne]

VIEILLES CHARRUES, JOUR I

Jeudi 17 juillet 2014, le charme (très) discret de la Canebière à 5h du mat’, avant d’embarquer dans le très couru Brest-Marseille de 6h30 pour rallier mon pays.

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Un petit tour par la Bigoudénie où il fait tranquillement 30°C, avant de rouler vers le Poher sous l’orage (ce qui me semble déjà nettement plus honnête en terme de météo).

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La chaleur ne descend pas pour autant et soyons honnête, malgré une averse, jeudi à 18h, je mériterais déjà une douche. BIENVENUE !

Kerampuilh, camping 7 sous les arbres, home sweet home annuel tant attendu, où la fine équipe est réduite. Certain(e)s préfèrent désormais se reproduire plutôt que de boire des bières. Sans doute la preuve  la plus évidente qu’on n’a plus 20 ans.

 

Odezenne pour ouvrir le bal des 4 jours sous les meilleurs auspices. Bonheur bonheur bonheur. Al et Jaco ont des cheveux mais toujours les mêmes voix graves, un flow qui déboite, des textes riches et une façon de se mouvoir sur scène qui m’emballe.

Bref, quand ils entonnent « Je veux te baiser », j’ai juste envie de répondre « Bien volontiers ».

Globalement, un festival  qui commence par des milliers de personnes hurlant « JE VEUX TE BAISER, TU VEUX ME BAISER, NOUS VOULONS NOUS BAISER », est directement placé sous le signe de l’amour de son prochain.

Je me répète dans ma tête, on n’est jamais aussi bien qu’à Kerampuilh, devant un concert, avec une bière et une clope à la main. (Sauf à Kerampuilh, devant un concert, avec une glace Jampi parfums sablé breton et chocolat, à la main)

 

Je connais la force de frappe des Skip the Use mais je préfère aller me placer en avance pour The Black Keys. 10 ans déjà que, dans mon studio lannionnais, grâce à l’Album de la semaine de Canal Plus, j’ai découvert The Rubber factory, autant vous dire que l’attente fût longue et les espoirs proportionnés.

Je suis rarement si près de Glenmor, juste à gauche de l’avancée de scène, il faut ce qu’il faut pour l’occasion !
Ils entrent en scène. Je suis devant Patrick Carney et Dan Auerbach. Hiiiiiiiiiiiiiii.
Au bout de dix minutes, une petite pute de voix glisse  « Est-ce que tu serais pas un peu en train de te faire chier ? », au bout de vingt la question devient affirmation  « Là tu te fais chier ! ».
Force est de constater.
La déception est immense forcément, mais je m’éclate plus en dansant chez moi avec les CDs, qu’en les ayant en face de moi. Pourtant c’était propre, peut-être un peu trop dans la démonstration. Patrick a beau taper fort sur sa batterie, Dan jouer très bien de la guitare, il ne se passe pas grand-chose. Ni entre eux, ni entre nous…
Evidemment il aurait fallu les voir il y a des années dans une petite salle ou dans un bar, évidemment. Fuck.

 

J’avais peur d’enchainer avec Fauve, je n’aurais pas supporté de ruiner mon beau souvenir de l’an dernier au Mas, mais j’ai suivi le mouvement en me disant que ça pourrait me requinquer.
Je n’ai pas eu tort. Je m’attendais à un peu plus de ferveur avec autant de monde sur un groupe qui déchaine les passions, mais c’était drôlement bien.
Les haters peuvent hater tant qu’ils veulent, la sincérité transpire, c’est organique. Chanter 4000 îles en canon avec le Corp restera dans les mémoires et le blizzard doit plus marcher très droit après ce qu’on lui a mis.

Le jeudi est bref, nous finissons agréablement avec Bakermat, électro bien pensée aux consonances parfois jazzy, idéal pour habituer en douceur son booty à bouger.

 

#qotd « On n’est pas venus ici pour acheter du terreau ! »

Highlight de l’hormone (en hommage à) : Al&Jaco d’Odezenne

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