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Klervi / Vikler
26 août 2019

Nothing ever lasts forever

[Tears for fears]

VIEILLES CHARRUES, JOUR 2

Il est 12h30 quand je me réveille tranquillement dans ma Twingo. Je me dis que je ferais mieux d’y emménager sur du long terme, ça m’épargnerait bien des peines…

Cette année j’ai opté pour des craquinettes au chocolat, agrémentées de pompotes et de jus multivitaminé, un petit-déjeuner de reine !

À 15h, je pars une première fois. Demi-tour au bout de 50m, un troisième pull pourrait être utile. Entre temps, une légère bruine se pointe. Profitant d’être de nouveau à l’abri, je checke Météo France pour savoir combien de temps ça va durer. « Pas de pluie prévue dans l’heure ». Fiabilité optimale donc…

 

Je finis par retrouver ma mère devant Clara Luciani, que ne ferait-on pas pour ses parents ? J’entends un mec dire à son pote « Mais qu’est-ce qu’on fout devant ça alors qu’on aurait pu rester dormir !? », je ne peux pas lui donner tort…
Elle a l’air un peu + à l’aise que l’an dernier à Bourges mais décidément ça ne me touche pas. Bon, au moins cette fois-ci elle est leadeuse et non plus potiche sur scène avec La Femme, ça doit lui changer.

 

Je fais une pause café avant DI#SE devant lequel j’entraîne ma mère (j’ai enfin trouvé la solution pour ne plus être la + vieille en concert), l’enfant du pays quand même, il faut soutenir !
C’était hyper bien, il y avait du monde en folie, il a fait venir son frère, sa sœur, il a failli chialer, il était à fond et la régie a fini par lui couper le micro pour qu’il sorte de scène (le concert entier est dispo sur Culturebox). Bref je suis très contente pour lui, il mérite, gloire à DI#SE ! 

Ensuite, je me suis faufilée sous l’abri de la crêperie pour attendre deux marseillais en goguette sans être trempée (le poncho Arte est moins ergonomique que celui du Télégramme, sachez-le) (même s’il est joliment orangé #fashionista).
Ils arrivent, c’est la première fois pour eux, on leur envoie direct du rêve avec Aya Nakamura.

Vêtue d’une combi de plongée orange fluo, tenue tout à fait adaptée au climat local, elle fait le taf a minima. Ce qui est déjà pas mal quand tu as fait 10 concerts dans ta vie et qu’il y a 30 000 personnes devant toi. Évidemment elle garde Pookie et Djadja pour la fin, ce qui nous laisse le temps de catch-uper en musique.

 

On est tous d’accord pour balayer Boulevard des Airs d’un regard méprisant et aller prendre une bière bretonne #touristes.

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Les vieux du jour c’est Tears for Fears. Ils tiennent encore bien la route, les voix sont intactes et l’un des chanteurs se la tente même en français. Le son est tellement 80’s, c’est incroyable (ils ont tout de même abandonné leurs mulets depuis).

Arrive le tant attendu Mad world qu’ils ont réarrangé, dommage, il n’aurait pas fallu… Comme prévu, une bonne partie du public se barre après ce morceau, nous y compris.

 

Sur le chemin entre deux scènes, un type me demande d’où je viens. Polie, je lui retourne la question. « De Vendée ! » « Ca arrive… » répond-je, compatissante. Le mec l’a mal pris…

 

Sur Grall il y a Caballero & Jeanjass avec une masse de jeunes devant. J’ai un peu de mal à entrer dans le début du set, ça manque de vrais morceaux. Mais à partir de Bruxelles arrive, c’est festival de turn up trop cool.
Je manque de m’étrangler de rire quand ma comparse me dit que c’est les nouveaux Zebda. Non pas que ce soit vrai ou faux mais, empêtrée dans le tourbillon de l’actualité musicale, je n’aurai jamais pensé à faire un tel rapprochement. 

Dans la foule, un mec s’excuse de nous avoir frôlé en dansant, et ce n’est pas le premier depuis hier.  #Metoo fait son petit bonhomme de chemin.

 

On voit Iggy Pop de loin, son dernier concert ne m’a pas laissé un souvenir impérissable alors mieux vaut faire un refill au bar à cocktails avant Étienne de Crécy.
J’attendais de voir sa nouvelle créa scénographique avec grande impatience, vu ce qu’on m’en avait dit. C’est effectivement assez dingue, en termes techniques et esthétiques. Je ne vous en dit pas plus, même si sa musique ne vous convient pas, si vous avez l’occasion de le croiser en festival, allez jetez un coup d’œil !

 

C’est KOMPROMAT qui enchaine, j’avais hâte de les revoir suite à ma déception à  Bourges, car j’aime plutôt l’album. Rien à faire, on s’est barré au bout de 20 minutes, ça m’ennuie. 

Il y a Tchami & Malaa sur Glenmor, j’attends une « bonne » surprise comme la veille étant donné que c’est un autre nom que je n’avais jamais entendu. Il n’en sera rien.
De l’EDM dégueulace plein tube, je déserte au bout de 10 minutes, laissant mes deux marseillais au beau milieu du champ. Les Marseillais dans le Poher, je vais suggérer l’idée à NRJ12.

 

Samedi il fait beau, il reste encore deux jours de festival et moi je pars, sans même avoir mangé une glace Jampi, c’est complètement aberrant, rappelez-moi de ne plus jamais planifier un truc pareil.
Pour adoucir le départ, je passe boire un café dans le centre-bourg, au son de « çui-ci n’est pas à vous ? Oh bonjour Marie-Suzanne !», l’accent kreizh breizh, dernier earcandy pour la route.

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