Mon père en rentrant, avait les yeux si bleus

5 avril 2011

Mon père en rentrant, avait les yeux si bleus

Tout à l’heure j’ai été à la piscine. Je ne suis pas peu fière.

C’est tout de même balot, ça avait bien commencé, j’ai fait de la natation pendant des années et des années.

Et puis j’ai déménagé à Lannion. L’alcool, la déchéance, les DoMac de lendemains de cuite…

J’ai repris en arrivant à Chambéry.

Et puis j’ai déménagé en Arles. L’alcool, la déchéance, les DoMac de lendemains de cuite…

Il faudrait que je fasse une analyse pour déterminer ce qui était compatible entre le sport et la fête en Savoie et qui ne l’était ni en Bretagne, ni dans les BDR.

Bref. Comme à Nice je n’ai pas de problèmes de déchéance ni d’alcool, il était temps de m’y remettre. D’autant qu’à chaque fois que je replonge, je me demande bien pourquoi j’ai arrêté (aaaah le Goût du chlore…).

(J’accepte les moqueries et les prises de pari sur le temps que ça va durer)

Sinon ce week end j’ai été au cinéma.

J’ai vu Tous les chats sont gris d’Aleksi Salmenperä, qui est un pur film nordique, dans les thèmes abordés et le traitement (glauquitude & silence, mes amours), et dont l’affiche est mensongère (non ce n’est pas une comédie, oui c’est noir).

J’ai vu The Company Men, de John Wells.

Et le problème de The Company Men, c'est que Ben Affleck n'est absolument pas crédible en père de famille costard-cravate s'appelant Robert.
A la moitié du film, acculé par les crédits à rembourser, il devient charpentier, en jean et chemise à carreaux. Là je dis OUI ! Là on y croit. Mais sinon...
Cela mis à part, c’est un film regardable, plutôt à la télé qu'au cinéma à mon avis, qui nous parle de la crise financière de 2008 et de ses répercussions sur une grosse entreprise américaine.
Rien d'exceptionnel. L'absurdité d'une vie passée à trimer, pour quoi ? Pour une porsche ? Une Xbox ? Une maison avec 18 chambres ? Et au final se retrouver dos au mur, sans avoir profité de sa famille, avec des regrets et des emprunts à rembourser.

Triste vie...