Branlette, contrôle de bio et jeux de rôle
Hier soir c’était la finale de la Nouvelle Star, cette année, bizarrement, ça n’a pas eu la même résonnance que les années précédentes. Mais je suis EXTREMEMENT contente que Soan ai vaincu ! Et moi qui dit depuis le début qu’il a la même voix que Christian Olivier, là j’apprends qu’ils sont potes. C’est fou la vie !
Par contre je suis vénère sa mère contre M6 qui l’a coupé en pleine chanson, comme si les fans de charcuterie Nip/Tuck ne pouvaient pas attendre 5 minutes de plus.
J’avais pas franchement prévu de vous parler de ça mais je viens de voir « Les Beaux Gosses » de Riad Sattouf donc autant disserter tant que c’est chaud !
J’avais vu les teasers il y a quelques semaines et ça ne m’avait pas franchement donné envie, d’autant que je déteste les adolescents, mais vu la critique bonne et unanime, j’ai tenté le coup.
Quand on voit la tronche des « héros » de ce film, il est difficile de ne pas saisir l’ironie du titre faisant référence à un âge particulièrement ingrat, notamment physiquement.
On a beau se dire « Non mais franchement, ils sont pires… Nous on était pas comme ça quand même… » pour se rassurer, pas de doute, nous étions comme ça (quel bonheur de pouvoir employer l’imparfait)!
Riad Sattouf, auteur de la bande dessinée « Retour au collège », dessinateur dans Charlie Hebdo, a choisi les pré pubères comme thème de prédilection (chacun son trip) et il faut avouer qu’il arrive particulièrement bien à saisir les caractéristiques de cette période.
J’ai beaucoup ri pendant 1h30, ça m’a rappelé pas mal de souvenirs mine de rien, et en sortant j’avais juste l’impression d’avoir 150 ans ! Mention spéciale à Noémie Lvovsky, excellente en mère dépressive.
Et, c’est assez rare pour être noté, une partie du film à été tourné à Rennes.
PS : Après avoir vu Brian Molko dans la Boite à Questions, je suis prête à faire un deuxième don pour un coiffeur compétent.