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Klervi / Vikler
21 octobre 2009

On restera dehors

Samedi, 8h, après 10 secondes de « Mais où suis-je ?? Que fais-je ?? », je vendrais ma mère pour une heure de sommeil supplémentaire ou un café mais je prends conscience de la réalité et traverse Marseille pour aller choper le train pour Nice où j’ai un rendez vous professionnel (ahahaha).

Je longe la Côte d’Azur for the first time of my life et constate que quand à Nantes on sort l’écharpe et les gants, à Juans Les Pins on se dore la pilule et on se baigne. Je crois qu’on ne vit pas dans le même pays…

Arrivée à Nice, je file dans le tram, et si un jour vous y allez, je vous conseille de monter dedans juste pour entendre le jingle d’annonce des arrêts. C’est merveilleux. Outre la traduction en patois niçois (comment ça s’appelle ?), il y a une charmante musique.

Je suis un peu déçue de ne pas avoir pu visiter la ville car ça a l’air bien joli (il y en a un qui ne doit plus se sentir de joie à la lecture de cette phrase !), et puis en plus il fait un temps de rêve, dans le car il y a même la clim.

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(Photo prise du car, ce batard de chauffeur n’a même pas voulu attendre que j’aille faire une photo sur la promenade des anglais)

Une fois mes obligations passées, il faut que je redescende de l’arrière pays pour choper le dernier Nice-Marseille. Evidemment le car ne passe pas. Ca aurait été trop simple.

Je me retrouve donc à faire du stop en priant (hyper difficile) (essayez donc de lever le pouce en ayant les mains jointes) et ça marche. Une voiture s’arrête et me conduit à la gare de Nice en un temps record, j’ai l’impression d’être dans Taxi et d’aller à Marignane mais en plus sympa parce qu’on parle danse hip hop et je ne vomis pas en descendant de la voiture.

Je cours sur le quai et monte dans le train au moment où le coup de sifflet retentit.

Mais je n’ai pas mon billet. Et ma carte visa électron n’est pas acceptée à bord. Et « Je vais être obligé de dresser un procès verbal ». Et une voix venue du siège en face « Tu descends à Marseille ? Je peux payer si tu veux, tu me rembourseras là bas… Si ça peut t’éviter un PV… ». Après Taxi j’ai l’impression d’avoir Largo Winch en face de moi (soyons clair je n’ai jamais lu une seule BD de Largo Winch mais je l’imagine comme ça, avec un jean blanc, des chaussures noires à bout pointus et des lunettes pour lire).

Si ces deux jeunes hommes qui m’ont sauvés la vie passe par ici par le plus grand des hasard, qu’ils soient encore 1000 fois remerciés pour leur aide !

J’arrive enfin à Miramas à 21h30, j’ai trouvé une charmante chambre d’hôte pour squatter jusqu’au lundi. Rachel et Vincent qui vous accueillent à coup de crêpes, de caramel au beurre salé et de smoothies, voilà des gens qui savent recevoir !

Après un dimanche culturel (merci Laurianne pour les invits) (again), lundi matin je fais l’ouverture de la FNAC du centre Bourse, je n’arrive pas à savoir si c’est classe ou pathétique.

Je profite de ce dernier jour d’été qui m’est offert en lézardant en terrasse près de la Canebière et du Vieux Port, la lumière provençale me manque. Assurément.

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Pour survivre à + de 7h de train par jour, il faut des bons bouquins et de la bonne musique.
Playlist indispensable de voyage :

Antony and the Jonhsons, « I’m a bird now » ; « The crying light »
Lykke Li, « Youth Novels »
Girls in Hawaii, « Plan your escape »
Beirut, « Gulag Orchestar »
Mariee Sioux, « Faces in the rocks »
Last Shadow Puppets, « The age of the understatement »
Alex Beaupain, « BO des Chansons d’amour »
MGMT, « Oracular Spectacular »
Mokaiesh, « Mokaiesh »
The Strokes, « First impression of earth »

(Photos prises à la Friche de la Belle de Mai)

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