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Klervi / Vikler
4 septembre 2011

Tartine et chocolat

Deux mois après sa sortie, j’ai quand même pu aller voir Un amour de jeunesse de Mia Hansen-Løve.
J’avais entendu tellement de bonnes critiques sur ce deuxième film comme sur son premier, et puis ce titre associé à son si joli nom, je me faisais une joie de le découvrir.

Ah ben merde.

Je me suis fait chier les amis… Mais alors dans les grandes largeurs quoi…

un_amour_de_jeunesse_cover

Pitch :
1ère partie > Camille 15 ans, et son premier amour Sullivan 19 ans. Qui va partir fait un road trip d’un an avec ses copains en Amérique du Sud. Bouh séparation déception reproches pleurs abandon largage.

2ème partie > Camille 19 ans n’a jamais revu Sullivan mais trimballe une mélancolie féroce depuis, heureusement elle a trouvé sa voie dans l’architecture et un truc un peu bizarre sans doute freudien ou œdipien ou que sais-je encore de psy dans sa relation avec son prof Lorenz, de 30 ans son ainé.

3ème partie > Camille 21 ans revoie Sullivan et trompe allégrement Lorenz avec dans leur appartement (mais dans la chambre d’amis uniquement), parce que finalement elle n’a jamais cessé de l’aimer. Mais Sullivan repart on ne sait où et Camille pleure de nouveau dans sa chambre d’enfant sous le regard désespéré de sa mère (Valérie Bonneton, seul élément un tant soit peu agréable du film)

2h se sont passées. J’ai hésité maintes fois à me barrer de la salle (ce qu’ont d’ailleurs fait les gens derrière moi) mais j’ai résisté, en espérant une amélioration (queudalle).

Un amour de jeunesse est inintéressant, sans réelles qualités artistiques (la photo et la réa ne sont pas transcendantes) et extrêmement long.
Le personnage de Camille est une pleureuse tellement pénible que je ne m'y suis pas attachée une seconde.
Sebastian Urzendowsky (Sullivan) joue si mal que s’en est indécent. La seule phrase correcte de dialogue que l’on puisse lui accorder c’est quand ils sortent du ciné et qu’il critique le film « c’est très Français, les comédiens sont énervants, c’est verbeux, bavard et complaisant ». Bien vu Mia d’avoir voulu te jouer des futures critiques que l’on pourrait faire au tien, mais il aurait mieux valu faire en sorte de ne pas les mériter.

Je regarderai tout de même Le père de mes enfants par curiosité, et puis en dvd, je pourrais stopper le visionnage sans scrupules.

Bonus track : Le bus qui passe dans la rue avec une pub pour Be bad dessus. L’action est censée se passer en 2003. Ce film est sorti en 2010.

Par contre hier j’ai maté un documentaire sur Arte (ouais ouais) « Romans d’ados ». Deux documentaristes, Béatrice Bakhti et Audrey Sommer, ont suivis 7 ados suisses, de leurs 12 à leurs 18 ans. J’ai trouvé ça pas mal comme concept. En plus le tournage a commencé en 2001 donc c’est quasiment des gens de la même génération que moi (genre ils avaient un baladeur K7 en 5ème, pas un Iphone) et c’est plutôt intéressant de se replonger dans cette période (une fois que c’est passé et que, Inch’Allah, ça ne reviendra pas). Le 1er épisode est dispo toute la semaine sur Arte +7, ça vous changera de Secret Story.

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