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Klervi / Vikler
24 mai 2011

Starts to whistle as he crosses the street

[Phil Collins]

 

Je vous promets qu’après ça je fais une pause de quelques jours sur le cinéma (5 films en une semaine, je suis loin du marathon cannois, mais moi j’ai un travail à côté).

Il me reste encore La conquête et Pirates des Caraïbes 4 pour compléter ma collec, mais dimanche j’ai été voir le film d’ouverture du festival avant de mater le palmarès, Midnight in Paris de Woody Allen.

 

C’est pas toujours le cas (exception faite de Match Point mon amour), mais ce nouveau Woody Allen me tentait.

 

Pitch en 3 mots : Gil, écrivain américain raté séjourne à Paris avec sa future et ses beaux-parents et quand il se balade seul la nuit en ville, il se retrouve projeté dans son imaginaire du Paris des années 20, aux côtés d’Hemingway et Picasso entre autres.

 

Midnight_in_Paris

 

Ces passages sont très réussis, enthousiasmants, rêveurs. Le personnage de Gil est joué par un Owen Wilson super attachant. Je ne pense pas avoir assez de connaissances historiques sur les personnages (Fitzgerald, Porter) qu’il rencontre pour avoir saisi toutes les allusions mais qu’importe, je me suis moi aussi laissée porter de soirées en soirées, impatiente de découvrir de nouvelles idoles au détour d’un bar. Notons d’ailleurs que Marion Cotillard est très bien (vu qu’on le note quand elle ne l’est pas, soyons équitables).

 

Par contre les scènes tournées dans le présent sont chiantes. Gil est uniquement entouré de crétins sans nuance à qui on rêverait de faire subir les pires tortures et qui justifient à eux seuls son envie de rester dans le passé.

 

Moi qui suis une petite provinciale (à ce propos, écoutez donc le podcast de Laurent Lafitte chez Camille Combal) qui a été à la capitale 4 fois dans sa vie, le côté complètement fantasmé de Paris m’a vraiment parlé. Quand j’y suis, j’imagine pas les années 20, mais une vie mixée entre tous les films, chansons et bouquins que j’ai vu/écouté/lu et se déroulant en ces lieux. Particulièrement Les Chansons d’amour comme je l’ai déjà dit, ou Paris Je t’aime, mais tant d’autres.

 

Et puis le léger propos sur la recherche d’un idéal, la tentation d’un ailleurs, la lassitude d’un réflexe.

 

Agréable, vraiment.

 

(Et une petite mention spéciale à Adrien Brody, un bien joli Dali)

 

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Commentaires
K
Sur les plans du début, je suis totalement d'accord, c'est long et moche, j'ai eu super peur pour la suite.<br /> <br /> Je comprends totalement ton point de vue, je pense que c'est le genre de film que tu peux aimer ou pas du tout, selon le moment où tu le vois.<br /> <br /> Le scénario n'est clairement pas développé, mais je sais pas, malgré tous ses défauts, je me suis laissée porter !
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M
C'est assez marrant de voir à quel point certains films divisent ! J'en entends le plus grand bien et le plus grand mal à la fois.<br /> Pour ma part je n'ai pas passé un très bon moment, et ça fait deux fois que Woody me fait le coup.<br /> Alors oui, il semblerait que ça soit un film sur les clichés, soit. Il n'empêche que Paris n'y est pas du tout sublimé, et ne fait pas rêvé (ce qui était le cas pour Barcelone avec VCB), le filtre jaune avec lequel il filme les plans du début ne restitue pas du tout la véritable atmosphère propre à cette ville... Côté dialogue, ça n'est pas très drôle. Les parents ultra caricaturaux, la fiancée connasse ou même leur couple d'amis n'ont aucun relief. Ca n'est pas forcément tout le temps bien joué (Wilson est bon mais je l'ai connu plus inspiré mais Katy Bates est toujours irréprochable), des guests dispensables... <br /> En fait je crois que j'ai trouvé ça bâclé, sans subtilité, avec une histoire qui tient sur un post it. J'aurais pu malgré tout passé un bon moment devant ce film, mais non, j'avais trop l'impression qu'on se foutait de ma gueule.
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H
I see a... RHINOCEROS.<br /> <br /> <br /> Pardon.
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Klervi / Vikler
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