Et dans le ciel, il y aura des étoiles

[Lilicub]

[Genova, seconda parte]

Hier j’ai pas été très bavarde mais il faut dire que le lundi il y a Plus belle la vie suivi de Top Chef, ce qui occupe la majeure partie de mon temps de cerveau disponible de 20h à minuit (le reste étant occupé à raconter et lire des conneries sur les réseaux sociaux) (à ce sujet, Boulet, encore et toujours brille) et m’empêche d’écrire des tartines.

Après 3h de train dont 2h30 en alternance dans un tunnel (c’est niqué pour ceux qui aiment regarder le paysage) à faire les mots fléchés de 20minutes, nous sommes descendues à la Stazione Principale qui donne directement sur la via Balbi et la via Garibaldi, classées au patrimoine MONDIAL de l’UNESCO. Oui monsieur, oui madame. Et c’est bien joli tous ces palais.

Nous posons nos bagages dans notre chambre de Boucle d’Or à l’Albergo Caffargo (que je vous recommande si vous comptez aller à Gênes un jour. Bien placé, le proprio est sympa et parle français, excellent rapport qualité prix et il y a même un petit déjeuner sommaire compris dedans) avant d’aller nous restaurer sur le port.

On goûte la spécialité locale, on prend le soleil, on décide de suivre les conseils du Routard et de prendre le funiculaire pour avoir une vue magnifique imprenable sur la ville. Le chauffeur a décidé de faire une pause pendant 15h et 16h, on va donc prendre un café. Le café est tellement fort qu’on fait des grimaces comme si on buvait un shot de vodka.

On prend le funiculaire dont la moitié du trajet se passe sous terre (décidément), on arrive en haut, la vue est naze et bouchée par des arbres. On maudit le Routard avant de redescendre.

On se balade dans les étroites ruelles du Vieux Gênes, un peu au hasard mais pas trop, on trouve un des marchands de glace recommandé par le Routard (ouais on n’apprend pas de nos erreurs), on essaye de communiquer, le parfum crema n’a rien à voir avec de la vanille et ce n’est que le début d’une longue suite de désillusions culinaires. On fait les putains de touristes.

On rencontre des lions tristes, des tigrous orange fluos et c’est l’heure de l’apéro.

On se pose sur une terrasse de bar qui a l’air sympa. Les italiens sont toujours agréables souriants et curieux. La diaspora napolitaine chante et danse. On tente quelques pas avec les sosies d’Edouard Baer et Cobie Smulders. On boit des bières et des martinis.

On quitte le flot de bonne humeur pour aller manger une pizza. Dégueulasse. Les rues sont remplies d’une marée humaine autour de la Piazza delle Erbe. Il ne se passe rien, apparemment c’est toujours comme ça. On tente des shots de vodka moins forts que le café.

On se laisse tenter par le Fellini, haut lieu de la débauche gênoise. C’est vide, c’est naze, on veut sortir. Il faut payer 12€ pour sortir. On s’énerve dans un joyeux mélange de franglaitalien. On finit par réussir à sortir pour 12€ à 3. On se jure de mettre un contrat sur la tête de l’être humain (on n’est pas toutes d’accord sur le genre de cette personne) responsable de ce criant scandale.

On se couche. On rêve de vengeance.

Comments

[Lu]

Elles sont géniales ces photos !!!
Je les prends parce que j'ai porté tes lunettes blanches et de soleil, ton passeport, ta bouteille d'eau ... :)