Egarée dans la vallée infernale

[Indochine]

Les p’tis choukis je vous laisse de nouveau pour quelques jours, je vais réveillonner en Normandie. Je trouvais que mon année 2010 manquait un peu d’aventure et d’exotisme donc j’ai décidée de me laisser tenter par cette proposition de prime abord peu alléchante. Je meurs un peu de peur de mourir de froid dans une grange entre une bouteille de calva et une vache mais comme je suis grande (Klervi tu as 26 ans maintenant), il faut que j’apprenne à vaincre mes terreurs enfantines et que j’outrepasse les légendes racontant que le normand est cannibale.

Nous verrons ce que le sort me réserve dans ces contrées reculées dans lesquelles je n’ai jamais mis un pied. (Quelque part, j’ai un peu hâte aussi, aaah l’attrait irrésistible de l’inconnu !).

Avant ça, j’avais dit que l’on parlerait bouquin, et comme je tiens toujours mes promesses (…), allons-y !

Pour venir en Finistère, j’ai lu Cul de Sac, le premier roman du désormais bien connu Douglas Kennedy. Les bouquins de Kennedy, j’en ai lu 2-3, c’est sympa, facile à lire, le mec a trouvé la recette (un peu comme Mary Higgins Clark, même si je n’oserais pas comparer la qualité de leurs œuvres respectives) et il a un peu tendance à la resservir à chaque repas. Mais dans ce premier roman, il y a une touche de folie, de n’imp naouak qui est vraiment tripante à lire.
Le héros, un américain moyen, se retrouve au fin fond de l’Australie, a devoir composer avec des villageois vraiment arriérés et limite consanguins qui ont une vision du monde quelque peu décalée. Plaisant.

Ensuite j’ai lu quelques BDs, dont Un ciel radieux de Jiro Taniguchi. Une histoire d’accident, de mort, d’âme, de qu’est-ce qui est important dans la vie, de combien il faut dire aux gens qu’on aime qu’on les aime. Dit comme ça c’est franchement cucul et le type de dessins, style manga, n’est pas franchement pour me plaire mais en fait j’ai apprécié.

Pour Noël j’ai eu Pyongyang de Guy Delisle, dont j’avais beaucoup aimé Les Chroniques Birmanes. Cette fois-ci c’est le récit de ses deux mois passés en Corée du Nord pour superviser la création d’un dessin animé.

Un dessin sans fioritures, pas mal d’humour et surtout la vision occidentale que l’on peut avoir sur une dictature et les gens qui y vivent, dans le mensonge et la propagande depuis qu’ils sont nés. A quel point ce système, au-delà de la dureté qu’on lui connait, peut paraître complètement absurde au quotidien.
J’aime bien les carnets de voyages en fait. Comme Kaboul Disco de Nicolas Wild et les Chroniques Birmanes donc, du même sieur Delisle.

Et pour finir, j’ai emprunté à ma cousine le deuxième tome de Twilight, Tentation.

La bonne lecture de Noël qui te demande absolument aucune concentration. J’avais lu Fascination à Noël dernier, je pense que je vais m’arrêter là car j’ai envie de brûler Bella dans le feu au coin duquel je lis ses aventures histoire qu’elle sache ce que c’est la vraie douleur.
Gniark gniark gniark.