J'me sens, définitivement, comme une bamba triste
Samedi matin, après 5h de sommeil bien méritées, je prenais le train pour Lyon. Le temps de récupérer Lucie à Marseille et à 13h20 nous étions enfin dans cette ville merveilleuse que j’aime et je ne cessais d’exprimer ma joie, je disais à Lucie à quel point j’étais contente d’être là et comment j’aimerais embrasser tous les gens présents dans la Pardieu.
5 minutes plus tard je m’apercevais que j’avais laissé mon sac dans le train et j’avais déjà beaucoup moins envie de remercier la vie.
Ne pouvant pas franchement compter sur l’engagement et le dévouement des agents SNCF :
« J’ai oublié mon sac dans le train !! Que faire !!!? »
« Appelez les objets trouvés lundi matin… »
« Lundi matin ?! C'est-à-dire que c’est dans deux jours ! »
« Ah ben oui mais c’est pas ouvert le week end, et nous on peut rien faire… »
J’ai missionné mes parents présents dans la ville de destination du train pour aller fouiller le tgv de fond en comble à la recherche de l’objet omis à son arrivée.
Un grand coup de chance dans mon malheur tout de même c’est que mon portable, ma carte bleue et les clefs de chez moi étaient dans diverses poches de mon manteau.
Donc je n’ai pas pleuré et on a été retrouver nos amis pour bruncher (ouais ouais).
A 18h mes parents ont mis la main sur mon sac et nous avons pu commencer l’apéro pour fêter ça !
A partir de 19h nous sommes descendus arpenter les rues lyonnaises et profiter de la fête des Lumières. C’est là que je me suis vraiment rendu compte que c’était l’hiver en France et que Nice n’était définitivement pas en France. (Et aussi que c’était vraiment balot que mes gants soient à l’autre bout de la France avec mes parents).
24h après notre arrivée, Lucie et moi sommes reparties vers le sud puis j’ai fait la connaissance d’un moine zen entre Marseille et Nice.
Je crois que finalement, j’avais un bon karma.