Je je, suis si fragile
J’ai un peu honte, j’ai complètement zappé l’anniversaire du blog…
Le 23 septembre, le petit a eu 4 ans !
Bon en même temps, 4 ans c’est un peu l’âge batard, t’es en moyenne section, tu peux pas encore montrer fièrement une main entière quand on te demande ton âge, en plus ta petite sœur vient de naître donc tu passes légèrement en arrière-plan (je m’égare), bref résultat, ça passe à la trappe.
Avec donc deux bonnes semaines de retard : JOYEUX ANNIVERSAIRE MON BLOGOUNET !
Alors qu’est-ce qu’on va faire pour fêter ça !??? Hé ben j’ai envie de vous dire « RIEN ». On va juste essayer de continuer à se faire zizir une année de +, ce sera déjà pas mal.
Il y a quelques temps déjà, Nicolas me faisait part d’un extrait de texte glané au cours d’une de ses nombreuses lectures, et qui, d’une certaine façon, nous évoquait, moi et mes semblables.
Dans « L'interprète : Dans les traces d'une cour martiale américaine, Bretagne 1944, Handbook, zone 8 : Rennes » (le dit Nicolas a des goûts littéraires très éclectiques), il était donné cette définition :
« Le Breton est introspectif. Il n'est pas latin, et la joie des Latins lui fait défaut. Il est paisible, voire taciturne et introverti. Dans son pays, "La joie elle-même est un peu triste". Il arrive pourtant, les jours de fête ou de banquet, qu'il se laisse aller à une brusque allégresse. La boisson peut le rendre irritable.
Il n'aime pas les étrangers. Malgré une longue tradition d'hospitalité, il est foncièrement hostile aux étrangers. »
Que nos amis du 78, 75 et autres numéros de département commençant par 9 se rassurent, ce n’est pas contre eux, c’est dans nos gênes, on n’aime pas les étrangers (on entend ici par « étranger », toute personne n’ayant pas au moins 8 arrières grands parents bretons) (vous nous faites bien marrer avec vos histoires de déchéance de nationalité).
Je ne m’étends pas sur la brusque allégresse qui nous prend parfois (bien malgré nous, vous vous en doutez) pour en venir au conseil primordial de l’ouvrage :
« On évitera de faire trop de cas des errements des Bretonnes avec les Allemands : cette race est sensuelle par nature. »
Voilà voilà voilà.
Une race de catins.
C’est toujours sympa de savoir comment on est perçu de l’extérieur.
(Ce post, comme le fut mon mémoire de M2, est bien entendu dédicacé à la Team K-T1)
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