J'suis en r'tard, tout le temps, comme cette s***** de lapin blanc
(Orelsan) Hier j’ai été à la F*** et j’ai fait de l’achat thématique. Je commence tout de même à me dire que ce serait nettement plus simple que mon salaire soit directement versé à ce magasin, le supermarché, la station essence et l’agence immobilière.
J’ai fait l’acquisition d’un exemplaire d’Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll et du premier album de Chapelier Fou, « 613 ». Malgré le lien évident entre les deux, c’est le fruit du hasard qu’ils se retrouvent dans le même sac plastique marron moche.
Ca fait environ 6 mois que je me dis qu’il faut que je lise Alice au pays des merveilles avant que le film de Tim Burton ne sorte. « J’suis laaaaaaarge, c’est en avril 2010 ». Force est de constater que je ne suis plus si large que ça donc il était temps de sortir 3,70€ de sa poche.
C’est hier qu’est sorti le premier album de Chapelier Fou dont je vous avais déjà parlé à l’occasion de la sortie de son 2ème EP, « Darling darling darling », sur lequel figure le fabuleux morceau éponyme. (Je le trouve tellement beau que j’ai envie de m’enfoncer des petits poignards dans le cœur quand je l’écoute) (oui je sais c’est bizarre et non je ne m’explique pas pourquoi j’ai cette envie).
C’est clairement un artiste qui ne ressemble à rien de connu (même si quelques morceaux m’évoque la BO de La Marche de l’Empereur par Emilie Simon), mêlant l’électro à des instruments traditionnels tel que le violon, et je rêve de le voir en live.
Et l’artwork de la pochette est si joli !
Tant que j’y suis, à parler de « produits culturels », j’enchaîne avec le ciné.
Il grande sogno (Le rêve italien) de Michele Placido. La révolution étudiante italienne entre 1967 et 1969 à travers les yeux d’une étudiante issue d’une famille bourgeoise romaine et d’un flic infiltré issu d’un milieu modeste des Pouilles.
Prenant, intéressant, il ne restera sans doute pas éternellement dans ma mémoire mais vaut le coup d’être vu. Ricardo Scarmacio assure grave, comme d’hab.
A single man de Tom Ford. Un homme perd son « mari » dans un accident de voiture et voit sa vie perdre son sens. Très beau film, Colin Firth est décidément un acteur brillant, il le démontre un peu plus dans chaque nouveau film, et il peut tout jouer, le tragique comme ici ou le comique comme dans Un mariage de rêve de Stephan Elliott.
La BO, toute en cordes, est magnifique. L’histoire universelle, sans doute. Et Nicholas Hoult, dont on avait découvert les yeux bleus face à ceux de Hugh Grant dans Pour un garçon de Chris Weitz, puis dans la série britannique Skins, est loin d’être mauvais.
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