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Klervi / Vikler
16 janvier 2010

Un regard par dessus l'épaule

Depuis la fin décembre 2009, nous avons pu voir fleurir un peu partout des top ten de sujets divers et variés, revenant sur le meilleur (ou le pire) de la décennie.

Comme je n’ai absolument aucune imagination et que je suis une petite moutonne (c’est bon je sais que ça s’appelle une brebis), j’ai décidé à mon tour de vous livrer les 10 albums des années 2000 qui m’ont le plus marqués.

Vous le constaterez assez vite, il n’est point question de révolution musicale, mais plutôt de CDs qui ont influés sur mon quotidien. Donc il y a principalement des productions françaises. Parce que je parle à peu près 3 mots d’anglais, ce qui me permets moyennement d’être en pamoison à l’écoute des textes de Rufus Wainwright ou James Blunt comme certain(e)s.

Raphaël, « Hôtel de l’Univers », 2003. Oui. Je vous entends vous moquer d’ici (ou tomber de votre chaise de déception, vous qui croyiez que mes goûts musicaux approchaient la perfection et étaient comme une sorte de boussole dans ce monde qui va à vaut l’eau), mais j’assume parfaitement. Le premier album de Raphaël est une petite perle à mon oreille et tellement de choses partent de là que, de toute façon, Raph est dans mon cœur forever.

Luke, « La Vie Presque ». Décembre 2002, je ne suis pas encore FNAC addict mais je traîne quand même dans les rayons pour trouver de quoi remplir my christmas wish list (les trois mots d’anglais donc) et je tombe sur cet album en écoute. Le coup de bol quoi ! Le destin en fait.
Entre ce premier album et les suivants, les musiciens autour de Thomas Boulard ont changés. Il y a une patte, un son, une prod qu’on ne retrouvera plus et qui était vraiment à part. Et puis des textes qui vont bien. Je vous en conjure, allez écouter « Dimanche de vote ».

Dahlia, « Le Grand Jeu », 2005. J’en ai parlé récemment dont je vous épargne un deuxième éloge !

The Strokes, « Room in fire », 2003. C’est totalement impossible d’être passé à côté de cette révolution du rock ! La voix de Julian Casablancas, les instrus de Nick Valensi, Fab Moretti, Albert Hammond Jr et Nikolai Fraiture sont juste parfaits/géniaux/remarquables, et sans eux beaucoup seraient restés répéter dans leur garage. Bref, un groupe et un album d’utilité publique.

Antony and the Johnsons, « Hope there’s someone », 2005. Est-ce que c’est possible d’écouter quelque chose de plus pur et de plus beau que les morceaux d’Antony ? A ce jour, j’affirme que non. Magnifique à en pleurer.

Keny Arkana, « Entre ciment et belle étoile ». 2006. Découverte en concert aux Vieilles Charrues, j’ai jamais vu le public aussi enflammé ! Trois rappels, et si l’orga ne l’avait pas empêché de revenir sur scène, je crois qu’on y serait encore (c’était y’a trois ans, juste pour info). L’album est une petite bombe, un flow de malade, des textes pffff j’ai même pas de mot tellement c’est puissant. Je vous le dis, quand je l’écoute, ça me donne envie de me lever de mon canap, d’éteindre mon PC et de faire la révolution, imaginez donc la force du truc !
Et un point de plus pour les riffs de Truk, c’est tellement rare de voir un guitariste sur scène avec une rappeuse.

Grand Corps Malade, « Midi 20 », 2006. Cet album, comme je le disais pour Arnaud Fleurent-Didier, je l’ai dé-gus-té ! J’ai écouté 4 morceaux par jour, allongée, les yeux fermés, avec les écouteurs dans les oreilles pour saisir la substantifique moelle des textes. Il y en a forcément des mieux réussi que d’autres, mais c’est le CD qui a déclenché la folie du slam en France et attiré l’attention sur l’écriture, alors rien que pour ça…

Pauline Croze, « Pauline Croze », 2005. La moitié, si ce n’est les ¾ des textes de cet opus me parlent. Et puis « T’es beau » quoi ! QUELLE CHANSON !

Nosfell, « Pomaïe Klokochazia Balek », 2004. Découvert en concert aux Vieilles Charrues (décidément, quel bon festival !), la personne avec qui j’étais a cru que je m’étais bloqué la machoire en riant à une de ses blagues, je suis restée bouche bée pendant une heure.
Pour l’originalité, la création, l’imaginaire, la voix, le violoncelle de Pierre Le Bourgeois. Un ovni musical qui me fait pleurer à chaque fois que je le vois sur scène, et il n’y a pas de raison que cela s’arrête le 18 mars prochain.

Au départ, le but c’était de faire un classement, mais clairement je ne peux pas mettre ces albums dans un ordre de préférence. Et puis là, j’en ai cité 9, et comment départager TOUT le reste pour la 10ème place !?

Deportivo, « Parmi eux », 2005. 27 minutes de rock pour lesquelles le qualificatif « efficace » a été créé. Les paroles, la musique, les concerts, tout converge pour que Deportivo soit, selon moi, le meilleur groupe actuel de rock français.

Hyper frustrant et totalement inutile, je suis ravie d’avoir fait ce top 10. Bon week end !

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Commentaires
K
On est puriste ou on n'est pas ;)
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H
J'suis contente que t'aies choisi çui là :)
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K
Ben ouais mais bon... Pas dans les 10 quoi..!
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A
Et Miossec alors ???
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Klervi / Vikler
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