Premiers pas
Les amis, j’ai failli mourir. J’allais tranquillement à un concert dans une cave, traverse une rue SUR LE PASSAGE PIETON et là, un con me fonce dessus en bagnole.
Non mais sans blague ! Il s’est arrêté à 10cm de ma jambe pendant que je crevais le tympan de Laurianne par téléphone interposé.
« Désolé mademoiselle, je vous avez pas vu »
Et ma main dans ta gueule tu vas la voir !???
Depuis je ne vois plus la vie de la même manière…
Mais ce n’est pas de ça que je voulais vous parler à la base.
Mardi j’ai récupéré mes affaires dans un garde meuble à Aix en Provence. Je me demande encore comment j’ai fait pour vivre pendant 4 mois sans mes tomes des Notes de Boulet ou mes peluches ou mes CDs d’Interpol. Enfin en tout cas je suis bien contente d’avoir de nouveau un chez moi.
Même s’il a fallu se taper les 5 étages sans ascenseur.
En partant à la recherche du saint Graal (aka a place to live), j’avais en tête deux critères correspondant à mon image de l’entrée dans la vie active. Il me fallait soit une chambre séparée du salon, parce que c’est pénible de retrouver du tabac à rouler sur son oreiller après chaque apéro, soit une machine à laver, parce que c’est pénible de sortir de chez soi avec 5kgs de linge sale sous le bras.
Vu les tarifs immobiliers pratiqués sur Nice, je suis heureuse de vous annoncer que j’ai opté pour le studio avec machine à laver (et lave vaisselle !!). Ca y’est, je suis grande.
Mais quand je pense qu’en DUT j’avais une baraque de 70m² avec vue sur la mer, chambre séparée ET machine à laver à Perros-Guirec station balnéaire pour la modique somme de 250 euros, je me dit qu’on mesurait pas notre chance. Ou peut être que si…
Bref. Continuons notre découverte de Nice.
Des famille en rollers sur la promenade des anglais, c’est très cliché, mais c’est très vrai.
En toute objectivité BIEN SUR.
On n’a pas des métiers faciles…
Ballet entre avion et mouette.
Et ce week end, je n’ai pas d’amis, mais j’ai trouvé quelqu’un avec qui passer mon samedi soir et je suis sure qu’il saura me donner l’impression d’être chez moi J